BIOGRAPHIE DE L'ARTISTE
Son travail photographique traite de la place du corps dans nos sociétés et de la place du lien dans un rapport au temps.
Elle oppose un corps-mémoire, un corps qui tire sa valeur d’être un porte-esprit à un corps mécanisé. Sujet-consommateur et objet-consommant que l’on manipule l’un par l’autre. Catherine James s’appuie sur le symbolique et les archétypes sociaux afin de proposer une intimité sensible et critique. Cette intimité présenté est une alternative à la société robotisante et spectaculaire.
Catherine James s’intéresse surtout à la beauté des corps quelconques. Les corps individualisés et animalisés ne l’intéresse pas., C’est justement l’animalité de l’homme confronté à son humanité qui est son sujet de prédiléction.
Le corps humain et notamment le corps féminin n’a jamais été aussi massivement manipulé, imaginé et exploité par la production marchande.
Il est donc important de se réapproprier les transformations historiques de la nature humaine que le capitalisme veut confiner dans le spectacle. Il est temps de se poser la question de savoir comment et en quelle manière l’homme a-t-il été séparé du nonhomme et l’animal de l’humain et faire en sorte que l’image et le corps se fondent en un espace où ils ne puissent plus êtres séparés.
Il est important pour Catherine James de travailler une image reproduite du corps c’est-à-dire photographié et non pas représentée comme le fait la peinture. Elle aime quant les corps apparaissent comme des trous de lumières et que tout le visible est ramené au désir d’être mis au regard de cette lumière.